Les Duyungs sont des créatures qui à l’instar des Selkies de la mythologie européenne peuvent sortir de l’eau, surtout la nuit, et retirer leur peau de Sirénien pour rester sur la terre ferme.
Une fois hors de l’eau, qu’ils soient hommes ou femmes, ce sont exclusivement de très belles personnes. Ils ont une apparence de natifs javanais.

Quel sont leur particularités ?
Leur grand talent réside dans l’emprise qu’ils ont sur les Hommes. Ils sont naturellement capables d’influencer la pensée de n’importe quel être humain pour qu’elle leur soit favorable, et cela sans intermédiaire, seulement par simple touché. De plus, comme le dit la légende, leurs larmes sont des philtres d’amour très efficaces, qui n’ont cependant qu’une durée limitée à sept ou huit jours. L’abus de philtre a tendance à rendre celui qui les ingère amorphe et complètement soumis à l’ordre du Duyung dont sont issues les larmes. La victime ayant ingéré plus de trois fois des larmes ne pensera même plus à manger, ou plus largement à survivre de lui-même.

Ils ont l’air parfait, où est le piège ?
Les Duyungs sont obligatoirement végétariens. Ils ne peuvent pas manger de viande, quelle qu’elle soit, cela leur cause d’horribles maux de ventre ainsi que des symptômes gastro-entéritiques.
Ces créatures ont également une estime d’elles-mêmes très élevée. Leur vie est tournée le plus possible dans le but de satisfaire leur égo. C’est généralement dans ce but qu’ils s’aventurent sur la terre ferme aux milieux des Hommes.
Aussi charmeurs soient-ils, ces êtres fabuleux ont une grande faiblesse : sortis de l’eau, une fois leur peau enlevée, ils se doivent de la cacher avec soin, car celui qui la trouve a une emprise sur eux, tandis qu’eux n’en ont plus aucune sur lui. Ainsi peuvent-ils demeurer coincés sur terre, soumis à celui qui détient leur bien le plus précieux.
Le seul moyen qu’ils ont alors de recouvrer leur liberté perdue est de récupérer leur peau.

Que se passe-t-il si on détruit leur précieuse peau de dugong ?
Il est impératif de ne JAMAIS détruire la peau d'un Duyung. La suppression de leur bien le plus précieux les rend complètement incontrôlables pour tout le monde, même pour eux-mêmes. Que ce soit doucement et sûrement ou de manière brutale, ils sombrent dans la folie car privés d'une importante partie d'eux même. Cette folie aboutira dans la plupart des cas à la mort.
Cependant, dans d'infiniment rares cas (environ 1/1000), on a vu des Duyungs surpasser leur manque et leur folie suite à un important choc émotionnel. Néanmoins, leur magnificence et leur emprise sur le genre humain en sont grandement altérées et ils ont plus tendance à susciter la pitié quand on les croise qu'à inspirer admiration et amour.
Les larmes de ces Duyung ont toujours un effet de philtre d'amour mais il est bien moindre que celui des larmes d'un Duyung en pleine forme. Au lieu de provoquer un amour passionnel et aveugle elles provoqueront plus l'équivalent d'un gros béguin, cependant ces larmes n’entraînent plus de dépendance.
Les larmes de Duyung en pleine crise de folie sont un philtre d’amour permanent et sont donc très recherchées, une seule de ces larmes peut valoir entre cinqs et six ans du salaire d’un ouvrier.

Les métissages sont-ils possibles ?
Les mélanges entre Duyungs et humains – ou apparentés aux humains (Dukuns) – n’ont jamais donné de descendance viable. Une incompatibilité génétique en est certainement la cause. La vraie cause en est encore non identifiée car le cycle de vie de ces créatures n'est pas très bien connu.