Oh un vieux temple abandonné, et potentiellement piégé! ... On y va ?
Il s’agit de ceux qui sillonnent l’île de Java à la découverte (ou la recherche) de ses richesses.
Qui sont-ils ?Ils peuvent être de richissimes amateurs soucieux de s’émerveiller devant les miracles de Dame Nature, ou bien de peu scrupuleux chasseurs de trésors, voire encore de passionnés archéologues à la recherche des ruines de temples perdus dans la jungle.
Il se peut également que ce soit des agents envoyés par une puissance étrangère dans divers but comme la recherche de terre rare, ou l’espionnage qu’il soit industriel ou politique.
Ils représentent une part très peu nombreuse de la population de l’île. Après tout, seuls quelques éclairés (ou illuminés) peuvent espérer survivre dans la jungle.
Généralement il s’agit d’Européens, chose qui ne leur facilite pas la tâche, car les Dukuns veillent.
Quelle est la différence avec les Betawis ?Les aventuriers sont souvent là depuis peu de temps, et ceux qui y sont depuis un moment ne se sont jamais vraiment intégrés à la vie javanaise. Ce sont des étrangers qui vivent un peu en dehors de la société. Cela passe souvent par le fait qu’ils parlent mal ou peu le javanais.
Comment-sont-ils perçus ?Ils ne sont pas très bien vus des colons néerlandais qui les prennent souvent pour des espions ou des rivaux. Cependant, il n’est pas très rare qu’ils se retrouvent invités à la table des Belanda qui peuvent même se donner la peine de délaisser leur langue maternelle pour celle de leur « hôte ». Après tout une vieille maxime dit qu’il faut garder ses amis proches, mais ses ennemis encore plus proches.
Les Betawis s’en moquent, ils font avec comme ils le font souvent.
Les Dukuns et les Aslis ne les aiment pas vraiment même si ils ne leur ont rien fait, pour eux ce ne sont que des européens supplémentaires venus envahir leur belle île.
Le cas des naturalistes anglais :Les naturalistes anglais sont des agents mandatés par la reine Victoria elle-même. Ils sont chargés de sonder l’île pour trouver de la terre-rare. Ils sont une dizaine dont quatre géologues et quatre baroudeurs, des hommes ou femmes qui n’ont pas vraiment de connaissance scientifique, mais qui ont une capacité importante à survivre en milieu hostile.
Ceux qui restent sont des savants qui sont là pour assurer l’illusion, un botaniste et des naturalistes. Tout ce monde vit la plupart du temps dans un camp au confort spartiate au fin fond de la jungle.