Bloeme est la quatrième et dernière enfant de sa fratrie. Elle fait suite à une fille et deux garçons. Sa vie fut celle classique d’une petite fille au milieu de la communauté Néerlandaise de Java. Son père est le propriétaire d’un important gisement de terre rare  et joui donc d’une certaine renommée parmi la petite cour du Gouverneur.
Depuis son plus jeune âge elle fut élevée pour tenir au mieux son rang. Etre calme, ne pas trop parler, ne jamais se mêler des affaires des hommes étant les principes les plus sacré de son éducation.
Comme toute jeune fille de sa condition, elle fut introduite dans « le Monde » l’année de de ses seize ans lors d’une imposante soirée. La jeune fille se souvenait très bien de cette grande épreuve. Cela avait commencé tôt dans la matinée, où il avait fallu s’atteler aux derniers essayages de la robe. Cette chose lourde et encombrante dans laquelle, il restait des aiguilles qui s’était enfoncé dans sa peau douce et délicate. Elle se rappelait n’avoir pas détesté cette teinte pêche pastel  avec ces fleures artificielle, aussi bien faite est-elles été. Elle la trouvait trop niaise, se sentant comme une espèce de gros  jouait, une poupée bien sage qu’on habille à sa convenance qu’on fait parler lorsqu’on en a envie, qu’il est facile de contraindre.
La réception en elle-même, fut une longue et éprouvante épreuve, elle se sentait comme un animal de concours juger, évaluer, critiqué. On lui reprochait un air trop gauche, une constitution trop fine, et un certain manque de conversation. Evidement qu’elle ne parlait pas, s’était sa première réelle sortie, elle était terrorisée à l’idée de faire un faux-pas, donc pour éviter de dire une bêtise  elle préférait ne rien dire. Une parfaite illustration du dicton « le mieux est l’ennemi du bien ».

Deux années après, le silhouette était toujours aussi fine, même si elle avait réussi à prendre quelques kilos, la conversation n’était pas toujours très fluide lors de grandes réception, ou alors, dans des assistances composées majoritairement d’hommes. Cependant, on notait un certain gain d’aisance dans sa manière d’agir.

Il y eut quelques tentatives d’alliances et de mariage, cependant rien de bien sérieux, relevant plus de la rumeur que des réelles tractations.