Bien bâti pour survivre dans un milieu hostile. C'est un homme de type caucasien tout ce qu'il y a des plus normal avec des muscles en adéquations avec son style de vie. Il est souvent un peu négligé avec une barbe de trois jours, et dégage un certain charisme, surtout auprès des demoiselles.

Un peu macho, il est l'archétype même du mâle alpha sûr de lui, un peu tombeur et qui roule des mécaniques. Même s'il lui arrive de se vexer quand on se moque de ce trait de son caractère, il est plus souvent enclin à en rire également.

Fils d'un médecin, il a eu une éducation plus poussée que la plupart des enfants qu'il côtoyait, il a notamment quelques notions d’anatomie. Cependant il passait la plupart de son temps libre à lire et jouer avec ses autres gamins du quartier, se prenant pour un fier aventurier, un archéologue, ou un hardi navigateur découvrant une nouvelle terre.
Il a grandi en chef de sa bande, rêvant de voyages à l'autre bout du monde. Son père quant à lui voulait qu'il reprenne le flambeau, mais soigner des pauvres et s'exposer à toutes les maladies du monde n'enchantait guère le jeune homme. Au fil des ans ceci devint un grand sujet de discorde entre les deux hommes. Un soir, une dispute plus violente éclata. Ce soir là Trevis prit la décision de s'en aller. Il attendit que ses parents s’endorment, une fois fait, il vola les quelques objets de valeur et bijoux de la maison avant de disparaître. Il revendit les objets de son méfait pour se payer un aller simple pour l'Inde où il apprit à vivre à la dure.
Il s'est fait enrôler dans le groupe des naturalistes anglais pour ses services de guide, les nobles anglais venus faire des safaris dans la colonie en ayant fait un portrait fort flatteur.

De taille moyenne plutôt fluette, elle ne paye pas de mine. Un peu excentrique, elle cultive une certaine différence, tenant particulièrement à la coloration rose orangé de ses cheveux. Elle a des yeux bleus et une peau pâle même si elle a tendance à foncer à force de rester sous le chaud soleil de Java.

Passionnée de plantes, elle s’émerveille sur tout ce qui est végétal. Elle connaît son sujet sur le bout des doigts. Casse-cou, elle n'hésitera pas à s'aventurer haut dans un arbre pour voir une orchidée rare, et ce, sans penser une seconde aux dangers auquels elle s'expose. Énergique, elle supporte mal le manque d'activité.

Fille d'un grand professeur de botanique, elle a voyagé avec lui toute son enfance et a attrapé le virus des plantes dès son plus jeune âge. Là où on offre à une demoiselle un bijou ou un coffret on lui offrait des fleurs rares ou des plantes carnivores.
Elle passait des heures dans les livres de son père à en apprendre toujours plus, délaissant certaines autres disciplines qui ne l'intéressaient que très partiellement. Cette conduite la faisait passer pour une sauvage dans le milieu très fermé de la noblesse anglaise. Pour remédier à cela sa mère essaya de la transformer en parfaite jeune fille bien comme il faut, sans grand succès. Ceci provoqua une cassure entre la mère et la fille.
Elle fut choisie pour faire partie de l'expédition anglaise à Java pour son pedigree qui parlait de lui même ainsi que pour sa motivation et son énergie débordante.

Métisse d’une européenne et d’un javanais, ses origines se voient dans les traits de son visage. Elle est plutôt grande pour une Javanaise et a une morphologie somme toute classique, ce qui aide dans son activité, il lui est plutôt aisé de se fondre dans la masse.

D’un caractère fort, la jeune fille ne se laisse pas faire, elle peut même s’emporter facilement quand on la taquine sur le mauvais sujet. En général elle est plutôt calme et mesurée.

La mère de Hyla était une jeune espagnole qui avait quitté son pays pour reprendre sa vie à zéro. Elle s’était rendu à Batavia un peu par hasard, en fait elle s’était trompée de bateau au moment d’embarquer, et quand elle s’en était rendu compte, il était trop tard elle n’avait plus assez d’argent pour payer l’aller vers un pays parlant sa langue.
Les premiers mois furent très compliqués, ne parlant ni Javanais, ni anglais, ni néerlandais.
C’est le père d’Hyla qui l’a aidée à apprendre le javanais.
Elle est morte en couche, trop faible pour survivre à la fatigue et au choc. Les premières années de la vie de la petite fille furent compliquées et peu fastes. Elle avait quatorze ans quand son père fut arrêté par les autorités néerlandaises pour agression sur le patron de l’usine dans laquelle il travaillait. Il s’était retrouvé enfermé et Hyla seule, livrée à elle-même. Elle s’était mise à traîner avec les loubards de son quartier qui lui ont appris les rudiments du parfait malfrat.
À force de volonté elle avait réussi à s’imposer parmi eux. Un jour qu’elle squattait dans un bar avec ses « amis » elle entendit parler des aslis, de leurs idéaux, de leurs actions.
Elle gardait une rancœur aux Belandas de lui avoir pris sa seule famille, elle avait donc tout fait pour débusquer ces rebelles et se joindre à eux.

Kahei est un javanais avec des muscles plutôt sculptés. Ses cheveux sont longs et noirs, avex déjà quelque petits cheveux blancs. Il les attache quand il travaille pour ne pas avoir de mèches qui le gênent. Sa peau est constellée de quelques cicatrices dues à une vie mouvementée.

C'est un homme dur qui à tendance à être cinglant, même si au fond ce n'est pas un mauvais bougre, il suffit juste de savoir par quel bout l'aborder. Il peut même se montrer protecteur quand il s'attache à quelqu'un. Il a tendance à être maladroit dans ses propos ou dans ses gestes, du moins quand on parle de contactes sociaux.

Né dans une famille plutôt aisée parmi les Javanais, ses parents tenaient une imprimerie dans le quartier de Jakarta Timur (Est). Son père le forma à la technique de fabrication des encres et de l'impression. C'est en s'intéressant à comment on faisait l'encre qu'il commença à s'intéresser à la chimie.
Vite, il a commencé à s'intéresser à d'autres branches de cette discipline, notamment les explosifs. Ses connaissances restaient seulement théoriques par manque de place sure où exercer son "loisir".
L’occasion de tester ses talents s'est présentée un jour alors qu'il avait dix-huit ans, le quartier où se trouvait le commerce de ses parents avait déjà été grandement racheté (une misère) par un grand industriel qui voulait faire construire une grande usine à la place. Bien entendu les Gandas ne voulaient pas vendre et mystérieusement un incendie ravagea leur magasin et leur habitation qui se trouvait au dessus quelques jours plus tard. Contraints et forcés ils étaient alors partis avec à peine de quoi survivre.
Persuadé que c'était le Belanda qui avait commandité l’incendie, Kahei eut dans l'idée de faire sauter l'usine qu'il allait bâtir, œil pour œil, dent pour dent. Il lui fallut quelques mois avant de réussir à concevoir un engin explosif qui avait une chance de fonctionner. Pour le poser il se fit embaucher comme ouvrier sur le chantier du bâtiments industriel.
L'explosion fut un franc succès mais coûta la vie à un contremaître néerlandais resté un peu tard.
C'est ce fait d'arme en particulier qui poussa les Aslis à contacter le jeune homme.

Homme blanc de taille moyenne, la peau tannée par des années passées en Afrique. Warren est tout ce qu’il y a de plus normal d’un point de vue purement anatomique. Son œil droit est un œil mort, il le doit à un fauve croisé au court d’un voyage, trois cicatrices de grande taille accompagnent ce petit défaut. Même avec cela le jeune homme a un certain charme, ce qui lui sert bien dans son travail.

Ancien guide chasseur, Warren est un homme patient, et très souvent maître de lui-même. C’est un homme déterminé qui n’aime pas vraiment qu’on lui résiste.

Élevée dans une famille d’ex-esclaves très conservatrice sur les traditions de la région d’où ils étaient originaires. Au fur et à mesures des années elle a subi de nombreuses scarifications rituelles qui lui ont marqué la peau de son corps. Ses cheveux frisés et ses grands yeux gris lui donnent un air angélique qui camoufle très bien les agissements douteux qu’elle pratique dans le secret du cabinet de son mentor.

Discrète, et farouche au premier abord, elle se révèle redoutable en affaire quand sa patronne lui laisse les rênes de son cabinet clandestin. Voire redoutable tout court, quand on s’en prend à elle.

Les parents de Coral ont été parmi les derniers esclaves à avoir été acheminés dans l’île juste avant l’abolition de l’esclavage. N’ayant pas de quoi partir de l’île ils s’y sont établis, survivant comme ils le pouvaient entourés d’autres comme eux.
Les premières années furent dures, c’est dans ces conditions que Coral a vu le jour. Pourtant les années qui suivirent furent meilleures, les patrons s’apercevaient qu’un travailleur noir était aussi bon qu’un Javanais ou qu’un occidental.
La prêtresse du village, qui avait été déportée comme eux, reconnut en leur fille le potentiel pour lui succéder. Coral n’avait alors que 13 ans.
En quatre ans d’apprentissage elle n’a appris qu’une fraction du savoir de son professeur, certes une grosse fraction, mais elle n’a pas appris à faire les grosses manipulations sur l’âme humaine.

Elle a tendance à utiliser le vaudou dès qu’elle le peut sans forcément y réfléchir.

Un corps svelte avec des forme néanmoins généreuses aux endroits stratégiques, des cheveux noirs profonds et une peau plutôt claire pour une autochtone. Comme toute représentant de son espèce Scarlett est une femme d'une beautée mathématique.

Colérique, vaniteuse, tendance à être dédaigneuse, de mauvaise foi, mijaurée. Du moins est-ce là le plus grand nombre que l'on peut en voir.

Sakmara est venue pour la première fois sur la terre ferme avec sa mère quand elle était très jeune. Elle a tout de suite été subjuguée par cet autre style de vie plein de bruit, de lumière et de musique, à des lieues du monde de calme et de sérénité d'où elle venait. Elle n'avait plus qu'une seule idée en tête : revenir.
Revenue une fois adulte, elle a essayé de vivre normalement parmi les humains, mais n'ayant aucune compétence particulière, elle était obligée de vivre dans les quartiers peu fortunés de Batavia où la populace avait ... un manque de savoir-vivre certain. Son orgueil a vite repris le dessus.
Sakmara, qui avait choisi le nom de Scarlett en laissant sa peau de dugong, avait toujours été obnubilée par le spectacle et la musique, elle usa donc de ses charmes pour rentrer, en tant de vedette du show, dans le club burlesque de la Maisons des plaisirs de la Hase de Venus.
Depuis, elle n'a pas vraiment changé son comportement, elle passe ses nerfs sur tout ce qui bouge, est odieuse avec les autres danseuses, mais use de ses pouvoirs pour que tous lui passent son mauvais caractère.
Scarlett avait pour habitude de retourner régulièrement dans les eaux qui l'ont vue naître, mais la dernière fois qu'elle a voulu y retourner elle s'est aperçue que sa peau de dugong n'était plus dans sa cachette. Ceci voulant dire qu'elle est désormais à la merci de quelqu'un dont elle ignore complètement l'identité.

Elle n'aime pas du tout, du tout, du tout, du tout, qu'on lui ait pris son bien le plus précieux, et cela se ressent sur l'humeur déjà houleuse de la demoiselle.

L’homme javanais dans toute sa splendeur. Il est très beau (spécificité de l’espèce oblige) avec sa peau mate, ses cheveux sombres et ses yeux claires.
Il arbore un style très européen et sophistiqué qui lui donne un air de Dandy, mais ne vous y méprenez pas, ce n’est qu’une façade.
Tout est une histoire d’apparence.

Maas est un coureur de jupon. Il satisfait son ego dans la séduction de ces dames.
De part ce fait, il utilise assez rarement ses dons. Quand une petite larme peut vous faire tomber éperdument amoureux, le challenge et la satisfaction qu’on en retire sont moindres. Comme il aime à le dire, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.
Pour lui les femmes ne sont que de beaux objets parlants, déjà qu’il considère les humains comme inférieurs mais les femmes sont encore le degré du dessous. Cependant cela ne l’empêche pas d’être poli et mielleux.

Maasaki a vécu en ville une grande partie de sa vie avec ses parents et sa grande sœur. Il était bien entendu tous des Duyungs.
Amusé par l’émerveillement que suscitait son aînée sur les hommes et surtout par la façon dont cette dernière jouait avec eux, il s’intéressa très vite à l’art de la séduction. Vers ses quinze ans il commença à mettre en pratique en charmant les filles de son quartier. Cependant, séduire des filles, dont pour la plupart, le sens de la vertu se limitait à amour contre rémunération, n'avait rien de bien glorieux. La chasteté jalousement gardée des demoiselles de beaux quartiers lui semblait plus un challenge à sa mesure.

Ayant grandi dans un quartier populaire, il baigna dans différentes langues. C’est naturellement qu’il apprit le javanais, le néerlandais et l’anglais. Il se servit de cette facilité pour les langues afin de s’infiltrer dans les quartiers du centre en tant que précepteur.
Il ne vit pas dans les beaux quartiers malgré ce qu’il veut faire croire, il n’en a pas (encore) les moyens.

Jolie jeune fille blonde de pur type caucasien. A quelque chose de vide, de manquant dans le regard. elle à l'air fragile et un peu perdu dans ce monde où les femmes sont assez fortement réprimmées. Parfois la demoiselle à l'air un peu ailleurs.

Demoiselle bien élevée, qui se présente toujours bien et fait honneur à sa famille.
La jeune fille à parfois des attitudes et des paroles étranges qui inquiètent un peu les gens en général.

Fille de bonne famille, la petite a grandi élevée par une nourrice dont les ancêtres lointains, originaires d’Afrique noire, étaient prêtres vaudou. Lorsque Mme Verbruggen attendait Ingrid, la futur nourrice Menyihir était alors aussi enceinte, et comme les deux nourrissons naquirent quasiment le même jour, les deux mères amies décidèrent de donner le même noms à leurs filles : Ingrid vit le jour aux douze coups de midi, alors que Betty fut engendrée à la minuit. Les deux petites grandirent ensemble jusqu’à l’âge de 3 ans, Betty tomba gravement malade et mourut. Depuis le reflet et l’ombre de l’enfant Verbruggen agissent d’une étrange façon ; pure coïncidence ou étrange manifestation de la défunte âme de sa sœur de lait ? Quoi qu’il en soit, Ingrid a maintenant 17 ans révolus, c’est une fille modèle, silencieuse, très bien éduquée et qui sait se tenir en société comme une vraie Dame. Ce que sa famille ignore c’est qu’en secret, elle entretient avec le miroitement de sa personne une singulière relation. La nourrice, sa « mère-noire » comme elle l’appelle, semble être la seule personne à avoir remarqué le curieux phénomène auquel la jeune demoiselle est sujette.
Ses parents cherchent à la fiancée à tout prix.

Monsieur Van der Waals est un homme de type caucasien de carrure plutôt imposante. Sa barbe épaisse et ses cheveux sont parsemés de mèches blanches qui lui donnent un air fort respectable. Il est toujours impeccable et donne l’impression de maîtriser parfaitement toutes les situations.

C’est un homme qui aime tout contrôler. C’est ce principal trait de caractère qui entre en conflit avec Victoria sa première fille. Il n’est pas du genre à extérioriser, ce qui parfois peut laisser les choses s’accumuler jusqu’à ce que George explose dans un état de colère très avancé.

Wilhemina est une femme très distinguée, avec un posture et une attitude toujours irréprochable en public. Elle est de pur type caucasien, avec des cheveux bruns relativement longs. Des mauvaises langues pourraient dire que le stress de son travail aurait dû la faire vieillir mais il n’en est rien. Toujours entourée de jeunes et jolies plantes et soucieuse de plaire, elle fait moins que son âge véritable.

Redoutable femme d’affaire, toujours très occupée mais qui ne néglige pas pour autant ses propres plaisirs.
Elle joue beaucoup sur son physique et son charisme pour appâter de nouveau clients dans son établissement. Elle gère son entreprise d’une main de fer ne délégant que peu de choses et toujours à des personnes qui lui ont montré une allégeance sans faille et à qui elle fait donc aveuglément confiance. Elle préférerait se couper un membre que vendre son établissement.

Ancienne fille de joie de Londres, elle est arrivée à Java pour changer de vie.
Elle trouva un travail dans un club pour gentleman ce qui lui permis de rencontrer son mari, un riche Belanda travaillant dans le raffinement de la Terre Rare.
Sa moitié étant souvent absente, et n’appréciant que peu la compagnie des fades femmes des quartiers du centre Wilhemina a commencé à se chercher un passe-temps qui pourrait lui rapporter un petit pécule.
Le seul talent qu’elle avait mis en pratique dans sa vie étant de se prostituer, elle commença sous le manteau à ramasser des filles dans des bordels du port. Des femmes plus ou moins belles mais toujours avec un petit plus qui faisait qu’elles attiraient l’attention et toujours en parfaite santé. Elle les formait, leur apprenait les bonnes manières et les envoyait débusquer les hommes qui avaient besoin de leur services (elle les identifiait facilement grâce aux ennuyeux salons qu’elle fréquentait dans les quartiers Belanda
Son affaire se développa très bien et lui rapporta suffisamment d’argent pour qu’elle puisse se permettre d’acquérir la grande maison coloniale qui accueille la maison des plaisirs de la Hase de Venus actuellement.

Bien que de taille très moyenne (voire un peu trop "moyenne" à son goût), il possède un corps musclé par le rude travail de matelot ainsi qu'une peau tannée par le soleil et le sel marin. Il porte un anneau à l'oreille et quelques tatouages.

Vantard et filou sont deux adjectifs définissant assez bien le personnage. À défaut d'être un honnête marchand, il ne demeure pas moins un excellent commerçant. Pour lui tout est monnayable, et il trouvera toujours le moyen de négocier une "cause perdue" à son avantage, ou de tirer son épingle du jeu quitte à trahir un frère.
Il n'est pas complètement mythomane, mais a une nette tendance à enjoliver ses récits pour se valoriser d’avantage... Puis c'est un commerçant, alors il faut savoir mentir pour vendre vous savez.

Dans la famille Vincente, on est marin de père en fils. Maintenant que le "Vioc'" est trop faible pour bourlinguer sur les océans et beugler ses ordres à son équipage d'enfants d'morue, c'est le fiston qui s'en charge. Spécialisé dans l'import/export des produits de luxe (parfums, soieries, peaux, fourrures, bijoux), les cales de son navire transporteraient également d’autres sortes de marchandises tout aussi coûteuses mais beaucoup moins légales…. Si l’on peut douter de ses soi-disant exploits et de son habileté à combattre les pilleurs des mers de toutes sortes, une chose est certaine, c’est un conteur de talent qui sait captiver son auditoire en clamant ses prouesses dans les salons huppés ou les rades crasseux, bref, là où l'on voudra bien l'entendre.

Femme relativement jeune, physique athlétique un peu musclé mais féminin. Cheveux courts et bruns. Porte généralement son uniforme, mais quand elle est en permission elle s'habille plutôt en homme, méprisant d'une certaine façon les jupes et fanfreluches de damoiselle.

Madga en veut et c'est peu de le dire. Femme dans un métier d'homme elle doit constamment faire ses preuves et gommer le plus possible tous trais féminins de son caractère, même si parfois, dans certaines circonstances bien particulières son côté femme peut refaire surface.

Née de parents néerlandais à Java, mais ne faisant pas partie de la prestigieuse couche sociale des quartiers du centre, Magdaleen a toujours montré un certain manque de raffinement pour une jeune fille européenne. Plutôt du genre à se rebeller et à traîner avec les loubards.
Un jour quand elle avait douze ans, ils lui avaient lancé le défi de se faufiler à bord d'un bateau de commerce, ce qu'elle avait réussi haut la main. Cependant elle avait embarqué à bord du mauvais bateau, il avait quitté le port avant qu'elle ait pu redescendre. Craignant la réaction des hommes d'équipage, elle s'était cachée, mais ne manquait rien de toutes les sensations qu'elle éprouvait, les odeurs d'embrun, la brise, le bruit de l'équipage... On la trouva alors que le navire quittait à peine le port. Avec moult grossièretés, il fut décidé de la ramener à terre. Elle avait l'air d'être de trop bonne famille pour que sa disparition passe inaperçue.
Revenue à terre elle n'eut qu'une envie, retourner sur l'eau. En parallèle ses amis parlaient de s’enrôler pour défendre la colonie et servir leur pays, c'est ainsi qu'elle commença son cursus...

Avery est une très jolie rouquine aux atouts très développés. Ses grands yeux de biche aux longs cils qu’elle maquille toujours avec beaucoup de soin lui donnent un air pur et innocent. Elle fait tout pour qu’on s’arrête à son apparence trouvant toujours un moyen de détourner l’attention vers ses courbes rebondies.

Une "femme-enfant", qui n'a d’innocente que l'apparence, capable d'endurer bien des choses. Une "femme-objet", du moins elle a toujours été considérée ainsi alors elle a fait avec... Elle se complaît dans le rôle de la "Poule de luxe" et se pavane devant l'assemblée des riches Coqs-en-pâte. Bien entendu, on ne l'attrape pas avec du grain mais plutôt des diamants, luxueux vêtements, coûteuses fourrures, ou autres scintillants bijoux.

Les mauvaises graines font de belles plantes, à ce qu’il paraît, surtout lorsqu’elles poussent sur un tas de fumier. Dans la misère la plus sombre, cette famille avait vu naître comme seule et unique richesse la beauté éblouissante de leur jeune enfant. Ce corps qui à peine épanoui montrait déjà les signes d’une splendeur assassine serait peut-être l' unique chance de sortir de leur déplorable condition. Seulement, la concernée ne l’entendit pas exactement de cette manière… Son corps lui appartenant, elle pensait qu’elle seule devrait en gagner les bénéfices. Lorsqu’elle annonça sa décision, elle se fit battre copieusement. Il lui fallait à tout prix trouver le moyen de quitter cet infâme taudis familial et récupérer tout le bien amassé, produit de son dur labeur. Le moyen se présenta à elle sous la forme d’un individu que l’on pourrait qualifier de professionnel du crime. L’homme s’intéressa à son cas. Après avoir passé un marché ensemble, il devint son nouveau proxénète.
Le taudis fut incendié, les parents massacrés, l’argent dérobé et la jeune fille enfin "libérée" quitta comme convenu le bourbier qui l’avait vu naître.

Werner est un homme blanc d'une trentaine d'années tout ce qu'il y a de plus banal. Il est de taille moyenne avec des cheveux chatains.
Il s'habille de manière assez classique, et porte tout le temps des gants en tissu blanc quand il sert un client dans son échoppe.

C'est un homme pour ainsi dire droit, du moins en apparence. Il a l'air respectable aussi physiquement que moralement. Mais ce n'est qu'une façade tant qu'il peut y trouver son compte il marchera dans toutes combines possibles et imaginables.

Émigré d'Europe quand il était petit, il a vécu presque toute sa vie dans l'île de Java. Il était fasciné par toute cette végétation luxuriante. Il échappait souvent à la vigilance de ses parents pour aller se perdre en lisière de la jungle. Pendant son adolescence, il tomba lors d'une de ses expéditions sur un animal qui se changea en être humain. En jeune fille d'environ son âge pour être précis. Elle s’appelait Amara et vivait dans un village perdu un peu plus loin dans la jungle. Ils prirent quelques mois pour s’apprivoiser, se voyant plusieurs fois par semaine. Elle lui apprit tout ce qu'on lui apprenait sur les plantes et la jungle en général. En parallèle il travaillait dans la boutique que son père avait monté en arrivant sur l'île.
Quand son père fut trop vieux pour maintenir sa boutique, il la céda à son fils qui la transforma en herboristerie.
Peu après l'ouverture de cette dernière, le village de Samara fut rasé pour faire des entrepôts de ballons pour la ferme à vapeur. Le traitement réservé aux natifs ne plut pas vraiment à Samara qui se mit à rejeter tout les blancs sans exception. Il ne l'avoua à personne mais ce dédain de celle qu'il avait côtoyé si longtemps le marqua profondément.

Même si il traite avec eux, il n'aime pas trop les Asli, question d'expérience personnelle.

Comme tous les représentants de son espèce, Jaya est une créature de rêve. Avec sa peau délicatement dorée, ses jolis yeux sombres, ses longs cheveux noirs et ses belles formes, elle ferait s’emballer les hormones de n’importe quel humain attiré par la gente féminine.
Évoluant dans le milieu des Belanda, Jaya porte des vêtements très européens, les agrémentant de quelques bijoux et ornement typiquement javanais.

Manipulatrice, séductrice … et incroyablement amère et déterminée.
Sous la coupe d’un homme, elle est condamnée à lui obéir, mais n’est pas résignée à sa situation. Fourbe, la demoiselle cherche désespérément un plan pour récupérer sa peau de dugong.

Jaya est arrivée à Batavia après que des êtres de son espèce lui aient parlé de la ville, et du fait qu’il y avait foule d’humains et d’opportunités de briller en société.
Fraîchement débarquée, après avoir trouvé un travail peu dégradant elle déposa sa peau dans le coffre individuel d’une banque.
Malheureusement pour elle, le directeur de la banque n’était pas aussi honnête qu’il l’aurait dû. Connaissant un peu les mythes de l’île, cet Européen s’était méfié des allées et venues de la demoiselle, et surtout de l’étrange peau qu’elle déposait. Curieux, un soir il déroba l’objet. En le dépliant il s’aperçut que c’était un gros animal comme un Lamantin. Se renseignant il trouva quelques écrits sur les êtres très utiles appelés les Duyung.
Voulant être sûr que la ravissante jeune fille était-ce qu’il pensait, il l’invita un soir à dîner. Après quelques verres, il lui annonça qu’il avait en sa possession l’objet qu’elle avait déposé.
Espérant qu’il bluff elle essaya de le charmer en le touchant mais elle sentit que cela ne fonctionnait pas. Le banquier avait compris que désormais il avait une esclave.

Ses attributions vont de la prostitution en vue de faire du chantage au meurtre, voire l’assouvissement de la moindre envie de son « maître ».